Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 06 août 2010

Doctor Who : review des Speciaux de 2009 : "The Next Doctor", "Planet of the Dead", "Waters of Mars"

DW RS4 1.jpg

The Next Doctor (Christmas Special)
Sc : Russell T. Davies. R : Andy Goddard.
DW ND 1.jpgC'est Noël, encore. Le Docteur a décidé de goûter à  la joie d'un marché de Noël populaire, en 1851. Soudain, on appelle le Docteur. Celui-ci, ravi qu'un peu d'action se présente, se précipite. Mais apparemment, un autre Docteur est déjà là ! Un Docteur qui se présente comme le seul, l' unique. Qui a son propre TARDIS, son tourne-vis sonique, et adore la réplique " Allons-y ! " Et sa propre compagne, Rosita, une jeune femme noire. Tous deux font équipe pour tenter d'attraper une étrange créature arborant une tête de Cyberman, en vain. Puis tous deux font connaissance. Le vrai Docteur n'y voit qu'une explication logique : convaincu que cet autre Docteur est bien celui qu'il prétend être, il pense avoir rencontré là une de ses incarnations futures. Mais l'autre Docteur ne le reconnaît absolument pas. Le Docteur se présente alors comme étant John Smith, sans lui en dire plus, considérant que l'autre Docteur souffre de trous de mémoire. Depuis sa rencontre avec les Cybermen, notamment. L'autre Docteur est quelque peu surpris par ce John Smith qui semble en savoir beaucoup, mais refuse d'en dire plus. Mais l'autre Docteur doit se rendre à des funérailles. Il quitte alors le Docteur, refusant qu'il le suit, ce que celui-ci fait tout de même. Dans l'ombre, les Cybermen conspirent. Ils savent que l'autre Docteur, identifié comme leur ennemi, est là.

DWND 2.jpgLe Docteur retrouve l'autre Docteur. Il découvre que son tourne-vis sonique n'est qu'un simple... tourne-vis. Dans la maison du défunt auquel la population rend hommage, les 2 Docteurs enquêtent : ils découvrent des informations sur l'histoire de Londres. l'autre Docteur commence à reconnaître le Docteur, qui refuse pourtant de lui dire qui il est en réalité, et demande son aide. Mais les 2 Docteurs doivent fuir, les Cybermen étant sur place. Abattu, tentant de se souvenir, l'autre Docteur n'est d'aucune aide, tandis que le Docteur combat les Cybermen, en révélant sa réelle identité. L'autre Docteur parvient toutefois à neutraliser les 2 Cybermen. Lors de l'enterrement, alors que tous les bourgeois de la ville sont rassemblés dans le cimetière, la complices des Cybermen, une tenancière de maison close, se manifeste. On lui fait comprendre qu'elle est indésirable, mais elle s'en fiche. C'est alors que les Cybermen apparaissent. Alors que les bourgeois tentent de fuir, tous sont éliminés les uns après les autres. Pendant ce temps, les 2 Docteurs se reposent dans une grange, un abri temporaire. Le Docteur souhaite alors voir le TARDIS de l'autre Docteur, qui l'invite bien volontiers. A sa grande surprise (et à la nôtre !!), le TARDIS est... une simple montgolfière ! L'acronyme T.A.R.D.I.S. n'a d'ailleurs pas la même signification. Le Docteur comprend alors qu'on a fait d' un simple humain un pseudo-Docteur. Mieux encore, il s'agit de Jackson Lake, l'homme qu'on croyait mort. Les souvenirs du Docteur se sont en effet retrouvés dans l'esprit de Jackson, lorsque celui-ci a utilisé une arme contre les Cybermen. Mais le répit est de courte durée : les Cybermen capturent les enfants pour les mettre à l'ouvrage. Car approche le moment où le Cyberking doit prendre corps... Le Docteur est alors confronté à un énième défi, de taille.
DW ND 3.jpgMon avis : Avec Docteur Who, le casting est toujours haut de gamme. Ainsi en est-il de David Morrissey, qui aurait fait un excellent Docteur. On y croirait presque, d'ailleurs, à cette histoire, si on ne se doutait pas qu'il y a anguille sous roche. Mais pas d'imposture volontaire ici, pas de piège dressé à l'encontre du Docteur. Juste un homme bon, prisonnier d'un mensonge, et dont la vie a basculé suite à un ennemi du Docteur. On a ici un excellent TV-film, fonctionnant de bout en bout, avec pas mal de passages amusants, puisque chaque référence au Docteur est présentée sous un jour déceptif. Finalement, nous sommes dans la même situation que lui. Un épisode très bien écrit, donc, véritablement excellent, qui laisse sur la fin la part belle à l'émotion. Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer devant ce remarquable personnage de Jackson Lake, qui pousse toute la population de Londres à féliciter le Docteur, une fois l'exploit accompli, et devant l'humanité du même personnage. Avec un Docteur qui confirme ce que l'on craignait : ayant eu bien trop souvent le coeur brisé, il se refuse désormais à choisir des compagnes. Au passage, Rosita, malgré de bonnes scènes et de bonnes répliques, ne sert qu'à introduire le nouveau Docteur, étant plus en retrait vers la fin.
Continuité : Alors qu'il essaie de réveiller les souvenirs de Jackson, Le Docteur rappelle les événements de l' ép "Blink", faisant référence aux Anges et à son propre conseil de ne pas cligner des yeux.


" Then I beg you, John, help me.
The Doctor: Ah. Two words I never refuse. "

Le Docteur, à l' autre Docteur ("The Next Doctor").

" Ladies and gentleman, I know that man! That Doctor on high! And I know that he has done this deed a thousand times. But not once, no, sir, not once not ever has he ever been thanked. But no more, for I say to you on this Christmas Morn, bravo, sir ! "
Jackson Lake ("The Next Doctor").

" Tell me one thing. All those facts and figures I saw of the Doctor's life, you were never alone. All those bright and shining companions. But not any more ?
- No.
- Might I ask why not ?
- They leave. Because they should or because they find someone else. And some of them, some of them … forget me. I suppose in the end, they break my heart. "

Le Docteur, à Jackson Lake ("The Next Doctor").

Planet of the Dead
Sc : Russell T. Davies & Gareth Roberts. R : James Strong.

DW POTD.jpg

"Planet of the Dead" avait déjà fait l'objet d'une note sur ce même blog : http://seriesverseofknight.hautetfort.com/archive/2009/04...

Waters of Mars (65min)
Sc : Russell T. Davies & Phil Ford. R : Graeme Harper.
DW WM 1.jpgLe Docteur arrive sur la planète Mars, en 2059. A sa grande joie, il a l'opportunité de rencontrer les humains sur place.  La capitaine Adelaïde Brooke lui fait d'ailleurs forte impression. Les premiers humains à avoir été envoyés sur Mars, en vue de coloniser cette planète. Mais sa joie est de courte durée : il se souvient qu'une catastrophe doit avoir lieu le jour même, puisque toutes personnes vont mourir dans de mystérieuses circonstances. Mais surtout, il ne peut rien faire pour les sauver, au risque de compromettre le futur de l'humanité.  Car il y a dans l'histoire des points immuables, des événements qui doivent arriver quoi qu'il en coute. Et celui-ci en est un, la mort d'Adélaïde devant pousser sa petite fille à " se lancer dans les étoiles ".Très vite, peu de temps après son arrivée, et qu'il ait finalement décidé de les aider un peu, un ennemi se manifeste : les eaux de Mars, qui prennent possession des membres de l'équipe les uns après les autres... Le Docteur tente de retarder l'inévitable.
Mon avis : Difficile de juger vraiment cet épisode. Russell T. Davies continue un travail remarquable à l'écriture, présentant ici un épisode dramatique au possible. Au niveau de la forme, il n'y a pas grand chose à dire, c'est un épisode qui en rappelle d'autres, la série ayant tendance malheuresment à avoir ses "formules". Et l'un des défauts de cet épisode, c'est de ne pas insister beaucoup et présenter les personnages, réduits à quelques scènes et leur nom. Mais peut-être estce volontaire, à dessein de nous rendre leur disparition moins pénible ?

DW WM 2.jpgPresqu'aucun moment ne prête à rire, puisque l'on est en face d'un tragédie, et d'un épisode qui rappelle dans sa conclusion beaucoup l'épisode "The City on the Edge of Forever" de Star Trek. Le Docteur est passif une bonne partie de l'épisode, puisqu'il sait qu'il ne peut être qu'un témoin des événements, sans pouvoir intervenir. Avant de se décider à agir tout de même à la fin, sauvant les derniers membres de l'équipe, ceux pour qui il peut encore. Mais alors que la vie semble avoir pris un peu le pas sur la mort, la conclusion est tout de même terrible : on se demande si le Docteur n'a pas finalement agi par arrogance, voulant vaincre le temps lui-même, et donc le destin. Une arrogance qui peut facilement gagner le Docteur, et dont les différentes compagnes successives le préservaient. On découvre donc à la fin un Docteur imbu de lui-même, présomptueux, qui se prendrait bientôt pour un dieu, limite inquiétant. Une part d'ombre qui commence à gagner le personnage. Exceptionnel David Tennant qui nous a fait aimer le personnage, et qui nous le ferait presque détester ici. Et un Docteur qui évolue encore, proche du Docteur avant qu'il ne découvre Rose, peut-être...

DW RS4 3.jpg

 

mercredi, 04 août 2010

Doctor Who : review des épisodes 4.12 "The Stolen Earth" & 4.13 "Journey's End"

DW RS4 1.jpg

4.12 : The Stolen Earth (part. 1)
Sc : Russell T. Davies. R : Graeme Harper.
DW 412 1.jpgSeason finale (part. 1). Suite de l'épisode précédent. Le Docteur et Donna atterrissent sur Terre, en 2009. Le Docteur est particulièrement inquiet, après la rencontre entre Donna et Rose Tyler. Tous deux retournent à bord du TARDIS, mais la Terre disparaît, se retrouvant très loin dans l'univers. A Cardiff, dans le QG de Torchwood, c'est l'affolement, de même que chez Sarah Jane à Londres, de même qu' à New York, c'est l'affolement général face à la situation. Sans compter que Rose Tyler est apparue pour aider, armée d'une très grosse arme. Le ciel laisse apparaître d' autres planètes, 26, comme si la Terre avait été, tout comme elles... volée ! Le Docteur et Donna Noble tentent de comprendre ce qui a pu se passer. Le Docteur envisage d'emmener Donna voir la Proclamation de l'Ombre. Sur Terre, c'est l'anarchie, alors qu'à Torchwood et chez Sarah Jane, on essaie de comprendre ce qui a pu se passer. Un cri familier leur parvient : la voix... des Daleks ! Les affreux robots semblent être derrière tout ça. Les Daleks attaquent la Terre, dont ils se voient déjà les maîtres.

DW 412 2.jpgPendant ce temps, le Docteur et Donna sont arrivés chez les Judoons. Ils rencontrent la Proclamation de l'Ombre, et le Docteur réfléchit à qui pourrait être responsable de la situation. Sur Terre, le Général Sanches envoie Martha Jones chercher le Docteur. Malgré le fait que Jack Harkness, au téléphone, ait tenté de l'en empêcher, le Projet Indigo lui faisant courir un très grand risque. Le Docteur comprend qu' il va devoir mener une guerre. Sur Terre, la population est arrêtée. le grand-père de Donna apparend à sa fille la vérité sur Donna : elle voyage à travers l'univers en compagnie du Docteur. Rose Tyler fait leur connaissance. Elle doit les retrouver tous deux. A bord du TARDIS, le Docteur, pour la première fois de son existence, est sur le point d' abandonner, alors que la Terre se rend aux Daleks, triomphants. Mais Harriet Jones contacte Jack Harkness, Sarah Jane, Martha Jones (qui a atterri chez sa mère), et se prépare à roganiser la résistance ! Rose Tyler assiste à la "réunion"; Tous vont tenter de contacter le Docteur, le sauveur de l'univers ! Malheureusement, les Daleks retrouvent la source du signal, c'est-à-dire Harriet Jones, qui transmet avant de mourir le commandement à Jack Harkness. Mais le Docteur a eu le signal, et a retrouvé la Terre. Le Docteur retrouve alors tous ses anciens compagnons. Sauf Rose Tyler... Le Docteur et Sarah Jane prennent connaissance de leur ennemi : Davros, nemesis du Docteur, créateur des Daleks, de retour du royaume des morts. Jack Harkness quitte Torchwood pour retrouver le Docteur, tandis que les Daleks arrivent sur place pour attaquer. Sarah Jane part également retrouver le Docteur. Rose Tyler se téléporte également pour retrouver enfin le Docteur ! Mais un Dalek est présent sur les lieux et tire sur le Docteur. Jack Harkness se téléporte et le neutralise. Le Docteur est conduit à bord du TARDIS, et va se régénérer. Pendant ce temps, Sarah Jane est arrêtée par les Daleks...
DW 412 3.jpgMon avis : Enfin le grand final. Comme toujours, le morceau de bravoure de la saison, celui dans lequel tous les efforts sont mis, celui que l'on retiendra au final. Un final exceptionnel, puisqu'il est censé marquer, déjà la fin d' une ère. Rien qu'à voir la séquence prégénérique, on jubile : tous les personnages dérivés de l'univers du Docteur, Sara Jane, Jack Harkness et Torchwood, Martha Jones et the UNIT, Rose Tyler, tous sont réunis. Un final du tonnerre de dieu, enthousiasmant au possible ! La musique semble toujours autant inspirée par celle de  LOST, et se montre particulièrement épique. Il n'y a pas grand chose à dire sur cet épisode, absolument génial, fan service à mort, du début à la fin !

DW RS4 2.jpg

4.13 : Journey's End (part. 2) (65min)
Sc : Russell T. Davies. R : Graeme Harper.
DW 413 1.jpgSeason finale (part. 2). Suite directe de l'épisode précédent. Le Docteur se régénère en... lui-même. Il a gardé la même apparence (!), transférant l'énergie supplémentaire qui lui aurait fait changer d' apparence dans sa main (la fameuse amin coupée qu'il transporte avec lui dans le TARDIS). Sarah-Jane est sauvée des Daleks par Mickey Smith et Jackie Tyler, la mère de Rose. Pour Rose et le Docteur, c'est l'heure des grandes retrouvailles. Mais le TARDIS est cerné par les Daleks, qui vident l'énergie du vaisseau du Docteur. Sarah-Jane, Jackie Tyler et Mickey, qui ont assisté à la scène, se rendent également. Martha Jones quitte sa mère pour se rendre à Nuremberg en Allemagne. A bord du TARDIS, le Docteur comprend où ils sont amenés : la planète Crucible. Le Docteur, Rose Tyler et Jack Harkness quittent le TARDIS pour se rendre, mais Donna, au moment de sortir, est prisonnière du TARDIS. Le TARDIS l'aurait-elle empêchée de descendre ? Les Daleks envoient le vaisseau du Docteur au coeur de la planète pour le détruire, malgré les supplications du Docteur.

DW 413 3.jpgA bord du TARDIS, Donna absorbe l'énergie du Docteur encore présente dans sa main coupée, que le Docteur conservait précieusement à bord de son vaisseau. Un autre Docteur apparaît alors : 2 Docteurs existent alors, mais celui à bord du TARDIS est à moitié humain (!!). Jack Harkness dans un ultime acte de rebellion, se sacrifie. Mais c'est pour mieux agir, une fois que les Daleks le croiront morts. Pendant ce temps, Martha Jones a retrouvé la base allemande de The UNIT. Comme à son habitude, le Docteur tente de manipuler Davros, le traitant de serviteur des Daleks. Dans la base des Daleks, Sarah-Jane et Muckey s'échappent. De même que Jackie Tyler, qui échappe ainsi à une mort certaine. Les Daleks ont en effet créé une arme mortelle, destinée à exterminer toute vie dans l'univers. La destruction de la réalité elle-même. Jack Harkness retrouve avec joie Mickey Smith, ainsi que Sarah-Jane. Pendant ce temps, le Docteur à bord du TARDIS n'a pas dit son dernier mot, et prépare une petite surprise. Martha Jones contacte les Daleks pour les menacer : elle est prête à détruire la Terre à l' aide d' armes nucléaires plutôt que de se rendre à l'ennemi. Puis c'est au tour de Jack Harkness de contacter les Daleks pour les menacer. L'occasion des retrouvailles, encore. Martha Jones découvre Rose Tyler, Sarah-Jane revoit Davros, qui semble avoir triomphé et savoure sa victoire. Heureusement, reste le Docteur à bord du TARDIS (!!!). Mais après avoir menacé Davros, le plan de ce second Docteur échoue. Lui comme Donna sont frappés par Davros. Mais tout cela faisait partie du plan...
DW 413 2.jpgMon avis : Le fan service de folie continue avec l'apparition cette fois-ci de Mickey et de Jackie Tyler. Le second volet de ce dyptique est dans la lignée du précédent, tout aussi bon et efficace. Quoique l'effet de surprise est un peu passé et le rythme est un peu plus lent. Mais l' épisode est plein de scènes magnifiques, et on ne pouvait honnêtment rêver mieux que Davros comme ennemi final pour ce final. Catherine Tate est absolument génialissime. Elle me manquera en tant que Donna Noble. La musique à la fin, accompagnant, le "retour à la maison", est vraiment magnifique. et superbe. Les scènes de séparation sont tristes à pleurer. C'est un véritable déchirement pour le spectateur autant que pour le Docteur. Et le dernier plan de l'épisode, le Docteur encore une fois obligé de rester seul.... Si seul... C'est abominable. Un plan qui contraste justement avec les images précédentes du Docteur emmenant toute sa petite famille, les 'Enfants du Temps'. Tant de personnes rencontrées, de liens tissés pour l'éternité. Je ne m'imagine même pas l'impression que ces épisodes peuvent faire sur un enfant qui découvrirait très jeune la série. Nul doute qu'il en garderait le souvenir pour toute sa vie. Comme moi j'ai conservé je ne sais pas pourquoi les images des épisodes de Doctor Who version Tom Baker.
Quoi qu'il en soit, c'est difficile de rester critique devant un tel maelstrom d'énergie, devant tant d'émotions qu'apporte la série. Je dois avouer que cette fin est encore plus réussie et émouvante que le final de la Saison 2, ce que je croyais difficilement possible. Difficile de se dire que l'on a vu là un pas de plus vers la fin de l'ère Davies, la fin de l'ère Tennant. Cet acteur génial dans ce rôle de dingue restera vraiment le meilleur Docteur. Dommage aussi que peu d'épisodes de cette Saison 4 m'aient enthousiasmé comme les saisons précédentes, malheureusement.


" You know, you act like such a lonely man. But look at you! You've got the biggest family on Earth. "

Sarah-Jane Smith, au Docteur (ép. 4.13 "Journey's End").

DW RS4 3.jpg

Et pour finir de rendre hommage à la fois à ce final d'exception, une scène déchirante à souhait, emblématique de DOCTOR WHO, ainsi qu'un magnifique music video d'une Internaute, Sirigirl :

lundi, 02 août 2010

Doctor Who : review des épisodes 4.10 "Midnight" et 4.11 "Turn Left"

DW RS4 1.jpg

4.10 : Midnight
Sc : Russell T. Davies. R : Alice Troughton.
DW 410 1.jpgÉp. bottle-show. Alors qu’ils sont en visite sur la planète Midnight, Donna Noble se relaxe dans un centre de cure. Le Docteur essaie au téléphone de la convaincre de le rejoindre, en vain. Le Docteur se retrouve ensuite à prendre… l’avion (?), comme n’importe quel passager ordinaire, gratifiant même au passage l‘hôtesse de l‘air s‘occupant des passagers de son traditionnel «  Allons-y ! ». La question est… Sommes-nous dans un avion ordinaire ? Difficile de le croire, lorsque l’hôtesse fait fermer les hublots, de sorte que les passagers ne voient pas ce qui se passe à l’extérieur lors du décollage. Le trajet devrait durer 4 heures, et les passagers ont à bord de quoi se distraire à coups de grands classiques musicaux ou cinématographiques. Mais le Docteur coupe discrètement le programme, et propose aux passagers de faire connaissance.

DW 410 2.jpgMais au xours du trajet, survient un problème apparemment mécanique. Le Docteur, assiste les conducteurs, et découvre avec eux une cité… de diamant. Les passagers s’inquiètent, mais le Docteur rétablit le calme. Jusqu’ à ce qu’on frappe aux parois du véhicule. Comme d’habitude, le Docteur prend les choses en main pour rassurer les passagers. L’une d’entre eux semble possédée, après que les bruits se soient rapprochés d’elle. Elle se met alors à répéter tout ce qu’on dit. Puis, après le rétablissement du courant, elle prononce les mêmes paroles que les passagers… exactement en même temps ! Puis la peur gagne doucement les passagers, qui se retrouvent prêts à tuer la passagère possédée, malgré les avis du Docteur. Les passagers finissent par se retourner contre lui, ne comprenant pas qui il est. Puis la passagère ne répète plus que les paroles du Docteur. Avant de redevenir elle-même, la créature la possédant étant apparemment passée dans le Docteur…
DW 410 3.jpgMon avis : Retour aux affaires et au scénario pour Russell T. Davies. L’épisode commence doucement, sans proposer de situation d’urgence à laquelle serait confronté le Docteur, comme c’est souvent le cas. Tennant est toujours formidable, mais ça, on en a l’habitude, je pourrais le dire à chaque épisode. L’épisode commence comme une comédie, mais donne la part belle au Docteur, Donna Noble, pour une mystérieuse raison (probablement le tournage de l‘épisode suivant pour Catherine Tate), est complètement évacuée de l‘ histoire ! L’épisode peine à démarrer et à raconter quelque chose de réellement intéressant, ne proposant qu’un pauvre bottle-show (l’action se déroule dans quelques décors seulement) Là encore, on devrait en avoir l’habitude, les épisodes précédant de peu le final de chauqe saison ne sont pas les plus intéressants. On a donc un épisode dans lequel il ne se passe quasiment rien, dont le suspense est construit à l’aide de la B.O. qui rappelle étrangement celle de  LOST. Seul fait marquant, pour UNE fois, on a un Docteur totalement démuni et impuissant qui ne peut rien contre l’entité extraterrestre de l’épisode, et dont le charme naturel qui lui permet habituellement de mettre tout le monde dans sa poche… ne fonctionne plus ici. Un épisode inutile, donc, mais la B.A. du prochain épisode annonce… le retour de… Rose Tyler !!! Du coup, on peut pardonner cet écart dans l’histoire du Docteur.

4.11 : Turn Left
Sc : Russell T. Davies. R : Graeme Harper.
DW 411 1.jpgLe Docteur et Donna Noble visitent un marché asiatique, passant du bon temps ensemble. Mais Donna s’éloigne du Docteur alors qu’il marchande. Elle se laisse entraîner dans la boutique d’une voyante. Et revit certains moments de son passé récent. Ceci était évidemment un piège : la voyante l’invite à changer un choix déterminant de son passé, tourner à droite plutôt qu’ à gauche. Puis Donna se voit à une fête avec ses amies, une fête proche de Noël. Un vaisseau en forme d’étoile apparaît alors dans le ciel, commençant à attaquer les villes. Un soldat de l’ UNIT contacte un de ses supérieurs de la mort du Docteur sous les yeux de Donna. Celle-ci est abordée par une jeune femme blonde bien connue… Rose Tyler !

DW 411 2.jpgLondres est frappé par une nouvelle catastrophe, donc, et tout le monde montre quelque sollicitude, excepté Donna, qui semble indifférente à tous ces morts. Le soir venu, elle sort se promener, et retombe sur Rose Tyler. Celle-ci connaît son nom. Le lendemain, Donna et sa famille partent se reposer en vacances. Une nouvelle catastrophe survient, frappant à nouveau l’ Angleterre : le Ttanic spatial, vu dans le Spécial Christmas « Voyage of the Damned » s’écrase sur Londres. De retour à Londres, Donna, sa mère et son grand-père se retrouvent à vivre dans une cuisine, partageant un foyer avec une autre famille. Tout va de mal en pis dans l’univers de Donna. Le soir venu, après une veillée, dérangés par des militaires faisant régner la loi martiale, Donna s’éloigne pour rencontrer une nouvelle fois Rose Tyler. Celle-ci lui parle du Docteur, du destin de compagne du Docteur qu’elle aurait dû avoir. Et d’une menace imminente. Et de sa mort prochaine. Le soir suivant, Donna accepte son destin, et de suivre Rose Tyler dans une base de l’UNIT. Rose l’invite à visiter le TARDIS. Un TARDIS mourant. Puis vient le temps de comprendre les changements de ce nouveau monde : une bestiole géante, en forme de cafard, s’est attachée au dos de Donna. Le plan est de la renvoyer dans le passé. Et de la faire rencontrer le Docteur, annulant ainsi du coup cette réalité parallèle. Mais Rose la prévient qu'elle finira tout de même par mourir... Mais Donna ne remonte pas au bon endroit ni au bon moment dans le temps...
DW 411 3.jpgMon avis : Antépénultième (avant-avant dernier) épisode de la saison 4. Encore une fois, le scénario est de Russell T. Davies, et l’épisode commence mal, ressemblant à un vulgaire clip-show, alors que la série nous avait habitué à mieux. Puis on a droit à une réalité parallèle, et on est à nouveau happé par l’univers du Docteur. Incroyable, un frisson m’a parcouru le corps alors que réapparaissait la plus géniale des compagnes du Docteur, Rose Tyler. Un épisode nimbé de mystère, où on assiste plutôt à un ensemble de clins d’œil à destination des fidèles, devant le nimbre de références à l’univers du Docteur qui se succèdent, mais qui tarde à présenter ses enjeux. Cette fois, c’est Donna Noble qui se retrouve au cœur de l’épisode. Après un épisode très « Twilight Zone », on se retrouve avec un épisode intimiste qui donne l’occasion à Catherine Tate de développer toute une palette d’émotions. Donc un épisode qui sacrifie à l'émotion : le retour de Rose Tyler, ce qu' a apporté au monde l'existence du Docteur, une sorte d'hommage à l' ère Russell T. Davies. Un bel épisode, qui souffre d'avoir mis trop longtemps à poser ses enjeux. Mais l'émotion de certaines scènes n'en est qu eplus forte.
Avec un superbe parallèle, Rose Tyler ayant remplacé le Docteur : elle introduit Donna à l'univers du Docteur, et utilise son nom comme "code" d'une confiance absolue. Idem, le même frisson m'a parcouru le corps à la révélation des deux noms répétés au Docteur, auxquels je ne m'attendais pas.

Un épisode qui est également un paradoxe en soi : censé nous montrer l'importance de Donna, pour le Docteur et l'univers, même, ce fait est quelque peu mis de côté quand on a d'yeux que pour Rose Tyler dont l'épisode marque le grand retour...

Bilan de la Saison 4 : Même si la saison n'est pas encore terminée pour moi, 2 épisodes restant à voir, j'ai pensé proposer un bilan de cette saison, ce que je n'avais pas fait pour les autres. Pour moi, la Saison 4 est malheureusement la plus faible et la plus décevante. Elle ne compte pas véritablement d'épisodes marquants. Pas d'épisodes mettant en scène les Daleks, ce qui n'est peut-être pas un mal, finalement, une saison sans eux. Mais le problème est qu'ils n'ont pas vraiment trouvé d'équivalent en terme de "grands méchants" du Docteur. (je n'ai pas trop aimé les Santarans). En fait, beaucoup de bonnes idées sur le papier n'ont pas tenu leurs promesses à l'écran : introduire la fille du Docteur (oui, et alors ? ), reprendre la géniale Catherine Tate pour en faire la nouvelle compagne, une compagne malheureusement un peu délaissée, devant partager la vedette avec des compagnes du passé ou du futur, comme Martha Jones ou River Song. Une saison à-demi loupée, donc, avec en plus des mécanismes qui commencent à devenir lassants : l'épisode avec une figure historique, l'épisode avec un cas de possession... Heureusement, il y a le final, comme toujours dantesque, avec ce retour inespéré, mais c'est comme si la saison entière avait capitalisé sur ce retour, laissant traîner les choses.

" Sometimes I think there's way too much coincidence around you, Donna. I met you once, then I met your grandfather, then I met you again. In the whole wide universe, I met you for a second time. It's like something's binding us together. "
Le Docteur, à Donna (ép. 4.11 "Turn Left").

DW RS4 2.jpg